Après une première étape de type « sprint » et presque une semaine tout pile de repos forcé en raison de mauvaises conditions météo, le coup d’envoi de la deuxième étape de la 16^e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre a été donné ce lundi à 10h30, au large de Lorient, pour les six Ocean Fifty en lice. « Il y a de la mer, comme prévu, puis de l’instabilité avec des grains, comme prévu. Normalement le vent ne va pas tarder à re-rentrer. C’est un peu mou mais ça aussi, c’était attendu. Pour l’instant, pas de surprises donc, même si on n’a pas pris un bon départ. Heureusement, on s’est assez vite rattrapé. En effet, rapidement on est parvenu à revenir dans le match avec la petite droite qu’on est allé chercher à terre avant la bouée de dégagement. On s’est un peu refait la cerise et c’est plutôt pas mal », a commenté le skipper de Keosio, peu après avoir débordé l’île de Groix, en faisant le choix, comme ses adversaires, de la laisser à bâbord avant de filer plein sud pour traverser le golfe de Gascogne. Une traversée qui s’annonce assez tonique et relativement rapide avec, au programme, un premier passage de front. « Ça va globalement être tonique mais avec Audrey (Ogereau), on est prêts et on compte bien jouer notre jeu à fond », a assuré Erwan Le Roux qui s’est positionné au vent de la flotte et pointe en deuxième position au classement de midi, derrière le tandem Sébastien Rogues – Jean-Baptiste Gellée. « Il va falloir tricoter au mieux entre les risées et les molles pour s’extraire au plus vite des côtes Bretonnes. D’emblée, il va falloir être dessus ! » a indiqué le Morbihannais qui n’oublie pas que la route est longue, avec un total de 4 200 milles à destination de la Martinique via une marque virtuelle dans le nord de l’archipel du Cap Vert.