Après Brest, La Rochelle et Las Palmas de Gran Canaria, les Ocean Fifty ont désormais rendez-vous à Toulon pour le quatrième et ultime épisode du Pro Sailing Tour 2021. Un Final Rush au format très différent des précédents, avec un parcours de près de 2 000 milles à destination de Brest qui s’annonce déterminant pour le classement final du circuit, puisqu’il comptera autant de points que les trois autres réunis. Dans ce contexte, l’objectif est clair pour l’équipage de Ciela Village emmené par Erwan Le Roux et composé pour l’occasion de Vincent Busnel, Pierre Brasseur et Jérémie Lecaudey au poste de médiaman : il s’agit d’aller chercher la victoire !

Presque un mois après leur retour des Canaries, les Ocean Fifty ont rejoint, ce jeudi 29 juillet, le quai des Pêcheurs au cœur de la ville de Toulon où ils vont patienter jusqu’à dimanche, jour de départ du Final Rush du Pro Sailing Tour 2021. L’heure est donc aux derniers préparatifs pour les sept équipages en lice devant lesquels se profile un morceau de près de 2 000 milles à destination de la cité du Ponant. « Ces dernières semaines, il n’y a pas eu de temps mort pour l’équipe. Et pour cause, nous continuons de subir les défauts de jeunesse du bateau, mais la bonne nouvelle c’est qu’aujourd’hui on commence à bien voir la lumière au bout du tunnel. Globalement, on sait ce qu’il faut faire et cela nous donne de belles perspectives », explique Erwan qui découvre chaque jour encore un peu sa machine, et qui ne peut que se réjouir de tout le potentiel qu’elle a à offrir. « On sait que le chantier d’été qui aura lieu dans la foulée de ce dernier épisode du Pro Sailing Tour va être important et va faire du bien, mais on est prêt à jouer notre va-tout sur cette ultime manche. On part clairement avec un objectif de victoire en tête. C’est la dernière, il faut la gagner ! », annonce le Trinitain qui, pour mémoire, occupe actuellement la troisième place au classement général provisoire du circuit. 

Objectif : la gagne

« On va probablement placer le curseur de manière un peu évolutive en fonction des conditions météo lors de cette grande course. C’est un sacré morceau qui nous attend, et c’est une route que l’on connaît déjà pour l’avoir faite au mois d’avril dernier. La principale difficulté sera assurément la traversée de la Méditerranée. C’est une mer que l’on sait imprévisible, même si désormais les prévisions arrivent à mieux anticiper ce qui s’y passe. On sait néanmoins qu’il peut y avoir de grosses surprises et que des écarts, même importants, peuvent se faire et se défaire rapidement, car c’est en endroit où il y a beaucoup plus d’instabilité. Bien plus qu’en Atlantique, en tous les cas. C’est d’ailleurs pourquoi, à mon sens, à moins d’une grosse mistoufle ou d’un passage de grosse dorsale dans le golfe de Gascogne, l’équipage qui sera en tête au cap Saint-Vincent, à l’extrémité sud-est du Portugal, aura un avantage certain pour la suite », souligne le skipper de Ciela Village, bien décidé à clôturer ce Pro Sailing Tour de la plus belles des manières donc. « On ne lâchera rien. Si une porte s’ouvre, on ne la ratera pas. L’équipage, dans cette configuration, est celui qui a le plus navigué sur le bateau. De plus, Xavier Macaire va nous aider sur la navigation jusqu’au départ, ce qui est aussi un point important pour notre collaboration pour la Transat Jacques Vabre à venir », termine Erwan Le Roux qui s’inscrit dans la démarche d’aller de l’avant, encore et toujours.