Erwan
Le Roux

Skipper

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Un duo, une histoire humaine forte

Régater en double, c’est compenser les faiblesses par la force du binôme et des compétences combinées. Cela apprend à mieux communiquer mais aussi et surtout, cela permet de partager des émotions. « Créer une cohésion bien sûr, mais également se montrer enthousiaste et partager un rêve commun sont les éléments indispensables de tout projet réussi », note Erwan Le Roux qui a, depuis 2005, tour à tour participé à la Transat Jacques Vabre avec Thierry Duprey du Vorsent, Damien Grimont, Franck-Yves Escoffier, Didier Le Vourc’h, Yann Eliès, Giancarlo Pedote, Vincent Riou et Xavier Macaire. « À chaque fois, cela a été une aventure extraordinaire, sportivement mais aussi humainement. Chacun d’entre eux est aujourd’hui devenu un ami proche », ajoute le Morbihannais qui a, depuis quelques mois, tissé une relation forte avec sa co-skipper pour cette 16e édition, Audrey Ogereau. Une relation basée sur la confiance et construite sur des valeurs communes. « Nous sommes complémentaires et nous avons un objectif commun : gagner. Nous avons beaucoup travaillé en spécifique pour trouver nos automatismes ensemble, mais également pour trouver le fonctionnement le plus efficace avec les armes dont nous disposons », indique le skipper de l’Ocean Fifty Koesio qui a notamment fait le choix, cet été, d’inverser les rôles préalablement établis. « Aujourd’hui, Audrey est en charge du pilotage et des manœuvres tandis que pour ma part, j’ai basculé sur la navigation, ce qui n’était pas forcément inné pour moi au départ. Il a fallu que je m’adapte et que l’on prenne, l’un et l’autre, de nouveaux repères. Il s’avère que nous avons mis en place est efficace et qu’aujourd’hui, nous remplissons clairement toutes les cases de la performance. Nous sommes dans un bon « mood » et nous n’avons, à date, vraiment rien à regretter dans ce qui a été fait dans notre préparation », ajoute Erwan. Même son de cloche ou presque du côté de son acolyte. « On a passé beaucoup de temps ensemble, sur l’eau mais aussi à terre, cette saison. Nous avons ainsi appris à connaitre les réactions de l’autre puis mis en place de petites routines communes en plus de nos petites routines personnelles liées à nos expériences respectives », relate Audrey habituée à un certain mode de fonctionnement acquis lors de ses années en voile légère et notamment en olympisme, même si, à l’inverse d’Erwan, elle avait, elle, déjà beaucoup navigué en double mixte. En SL 15.5 d’abord puis en Nacra 17 ensuite. « Un duo, ça matche ou non. Cela n’a rien à voir avec une histoire de genre, même s’il faut bien l’avouer : les garçons et les filles ne pensent pas toujours de la même manière », s’amuse la navigatrice. Un duo, une histoire humaine forte

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